Le retard de croissance chez l’enfant peut se manifester dès la naissance ou à l’âge de 2 à 3 ans. Il est important de le détecter et de le soigner au plus tôt et surtout avant la puberté (stade auquel il devient difficile de soigner efficacement le retard de croissance). Cela peut avoir des conséquences à long terme sur la taille et le développement de la personne concernée. En effet, cela peut mener, dans les cas les plus sévères, au nanisme. Alors, comment faire pour éviter cela ?
#1 RECONNAÎTRE LE RETARD DE CROISSANCE
Le retard de croissance peut affecter l’enfant dès sa naissance. Cependant, le retard de croissance du foetus peut également être repéré in utero. Toutefois, on le repère dans la plupart des cas après la naissance, par comparaison avec la croissance des autres enfants.
Il est capital que les parents mesurent leur enfant une fois par an pour tenir à jour une courbe de croissance qui permettra de déceler un retard éventuel ainsi que sa sévérité.
En cas de doute, consultez un pédiatre ou un endocrinologue, qui, seul, pourra diagnostiquer l’anomalie chez votre enfant.
#2 TROUVER LA CAUSE
Identifier la cause du retard est indispensable pour pouvoir le traiter. Celles-ci peuvent être diverses :
- défaut de sécrétion de l’hormone de croissance par l’hypophyse (petite glande à la base du cerveau). Ce déficit peut être isolé ou accompagné d’autres déficiences des fonctions hypophysaires.
- anomalies génétiques dont les anomalies du squelette
- maladies chroniques (insuffisance rénale, respiratoire).
- Malnutrition – maldigestion
- Intolérance au gluten.
#3 TRAITER LE RETARD DE CROISSANCE
En fonction de la cause et de l’importance du retard de croissance, le médecin choisira le traitement adapté pour soigner l’enfant.Cela peut aller d’une simple suppression du gluten à un traitement par hormone de croissance.
L’hormone de croissance donne ses effets dès l’induction du traitement. La durée de celui-ci peut être de plusieurs années jusqu’à l’obtention de la taille définitive (la courbe de croissance s’horizontalise). Le coût du traitement est pris en charge par la sécurité sociale si le dossier médical est bien documenté par un endocrinologue et atteste de l’insuffisance de sécrétion en hormone de croissance.