L’excès de poids se traduit par une augmentation anormale de la masse grasse du corps.
L’appréciation du statut pondéral d’un individu se fait en pratique par le calcul de l’Indice de Quételet (IQ) ou le « Body Mass Index (BMI) soit kg, le poids corporel en kg divisé par la taille en mètre porté au carré (m)².
La norme est de 18,5 à 24,9. L’excès pondéral se définit par un BMI de 25 à 29,9, l’obésité de 30 à 34,9 et pour l’obésité morbide, le BMI est ≥ 40.
L’excès pondéral peut résulter de causes génétiques rares. Le plus souvent, il est dû à un déséquilibre entre l’énergie consommée (l’alimentation) et celle dépensée par les fonctions physiologiques et surtout par l’exercice physique. Il est reconnu que les risques de santé (maladies cardio-vasculaires, cancer, diabète,…) commencent à augmenter pour des BMI inférieurs à 25 et s’aggravent de manière exponentielle au-delà.
L’excès pondéral est particulièrement péjoratif pour la santé si l’excès de masse grasse se localise au niveau abdominal, facilement apprécié par le tour de taille qui doit se maintenir sous les 102 cm chez l’homme et 88 cm chez la femme.
Les mesures de prévention et de correction de l’excès pondéral doivent s’appliquer tôt, à l’enfant et à sa famille. En effet, l’enfant obèse a le plus souvent au moins l’un de ses parents obèse.
L’obésité dans nos populations prend une allure épidémique, ce qui entraîne une augmentation des complications qui lui sont liées : maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers,…
Le traitement de l’obésité repose sur l’augmentation des activités physiques et des mesures nutritionnelles strictes : suppression des sucreries sous toutes les formes et des féculents inutiles. Ces mesures nécessitent des informations sur la composition des aliments qui font mieux comprendre et accepter les mesures nutritionnelles proposées. En effet, la population ne sait pas que les féculents sont essentiellement composés d’amidon, qui est un polymère de glucose. La liste des féculents est souvent méconnue et doit être précisée : pain, pâtes, riz, pommes de terre et dérivés, lentilles, haricots blancs, petits pois, noix, noisettes, amandes,…
Hoc loco tenere se Triarius non potuit. Non quam nostram quidem, inquit Pomponius iocans; Cur fortior sit, si illud, quod tute concedis, asperum et vix ferendum putabit? Quid, de quo nulla dissensio est? Sed residamus, inquit, si placet. Quid ad utilitatem tantae pecuniae?